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DÉMARCHE

Dans mon travail je donne à voir un univers ou tout se mélange, se rejoint, s’entrecoupe. Mon travail est avant tout onirique.

Il est à regarder comme on lit un poème, comme on écoute une louange chantée à Mère Nature.

 

C’est ainsi que j’appréhende le monde, transformant ainsi nos codes, nos classifications. Les notions de temps, d’espace sont modifiées. L’infiniment petit se mélange à l’infiniment grand, sans hiérarchie.

 

Mon trait spontané, imaginatif, mon choix des couleurs ou encore des motifs créent un langage, peut-être une histoire que chacun peut lire avec sa propre histoire.
 

LES SUPPORTS

Je travaille beaucoup sur papier et depuis une dizaine d’années aussi le textile qui s’est présenté à moi naturellement, car pas si éloigné que cela du papier (sa trame, sa souplesse, la variété de ses textures…). Parfois, dans mes tableaux, on ne sait pas si c’est du tissu ou du papier car de la même façon ils se collent et le point fait au fil peut aussi être un trait fin de peinture. C’est le lien entre ces deux matériaux qu’il m’importe de développer et de montrer ici. Même lorsque je couds, c’est avec un œil de peintre que je le fais.

LES TECHNIQUES

Bien souvent technique mixte : collage, couture, peinture et encre de chine. J’y ajoute aussi parfois de petits éléments venus de notre quotidien – des boutons par exemple. Mais ces techniques ne sont bien sûr qu’un support à ma création que je souhaite colorée, heureuse et libre. Une porte ouverte à mon imagination et à celle de chacun.

    "Cela part d’une rencontre avec un bout de papier, un morceau de tissu, un fragment de chose - libéré de toute fonction, mais chargé sensitivement par sa couleur, sa texture et sa forme particulière - que L. Malval colle sur la page blanche… Comme on épingle le souvenir d’un papillon, comme minuscule trace dont ne sait quoi encore, comme témoignage aussi labile que précieux d’une mystérieuse réalité enfouie dans les tréfonds de soi-même.

​Ce petit rien devient donc la première pierre d’une reconstitution, d’une reconstruction et d’une recherche de sens d’autant plus profonde que le signe initial est ténu .Il met en marche un développement plastique au cours duquel le pensé et le senti ,la douceur et la fermeté ,la vigilance et le laisser-aller, se conjuguent en une subtile dialectique à fleur de matière, à fleur d’émotion."

 

 

Pierre Souchaud

Fondateur du journal Artension

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